L’omelette à l’aillet
Traditionnellement (en tout cas dans ma campagne), on mange l’omelette à l’aillet le 1er mai pour être en bonne santé toute l’année. Mais lorsque je trouve de l’aillet chez le primeur, même à une autre date, j’en fait une omelette ! (et pis ça tombe plutôt bien pour la journée internationale de l’omelette…)
L’aillet, et les oeufs. Trois oeufs seulement, parce que je suis plus étourdie qu’un poisson rouge et j’avais oublié la journée de l’omelette.
Trois tiges d’aillet (émincés), trois oeufs (cassés dans un bol). Chacun de son côté, on ne mélange pas.
On fait doucement revenir l’aillet dans une noix de beurre (ou d’huile, dans ce cas utilisez une cuillère plutôt qu’une coquille de noix pour mesurer), et on bat les oeufs.
Les deux protagonistes se rencontrent enfin ! La chaleur monte… la magie opère, l’omelette s’enroule presque toute seule dans la poêle !
Et hop, dans mon assiette avec une petite poignée de roquette bien piquante…
Voilà une omelette toute simple, mais je crois que c’est ma préférée : bien baveuse, l’aillet qui relève les oeufs sans être trop fort, un peu de poivre du moulin et le tour est joué. C’est aussi une des rares recettes où je ne fais pas de fantaisies telles qu’ajouter des épices exotiques, ou remplacer des ingrédients (bon forcément, avec 2 ingrédients seulement les options sont limitées).
Si vous voulez vraiment changer un peu, parsemez de quelques copeaux de parmesan avant de rouler l’omelette : ils resteront un peu croquants, ce qui contraste agréablement avec le moelleux-fondant-baveux de l’omelette.
Pour le reste, ne changez rien et bon appétit !