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Trantolette
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5 février 2012

Mon dessert chouchou

Au top 5 des desserts (qui en compte au moins 8), il y a pour moi le milla et le pudding. Ils ne font pas partie des desserts très très classe : un espèce de flan orangé à la citrouille ou une bouillie de pain rassis, pour le glamour on repassera. Pour le goût par contre, c’est une autre histoire – d’amour !

Entre Mr Speed et mes filles, il se trouve que je suis la seule à aimer ces desserts… Quel dommage direz-vous ! Eh bien pas du tout, en réalité cela tombe plutôt bien :
- Fillette n°1 et fillette n°2 adorent la soupe de citrouille, donc j’en fait toutes les semaines et je me garde toujours une côte de citrouille… une côte = la taille idéale pour faire 2 petits millas rien que pour moi
- Mr Speed adore le pain, mais que le pain frais et parfois il en achète un peu trop… parfait pour garantir un approvisionnement régulier de pain rassis.

Et ce soir, en préparant le repas, bam ! Une idée a surgi dans ma tête : pourquoi ne pas combiner ces deux desserts en un seul ? Ce sera forcément fantastique… Franchement, je suis même un peu vexée de ne pas y avoir pensé plus tôt. Passons.

J’ai tout ce qu’il faut : une belle côte de citrouille, une grosse tranche de pain viennois, et quelques petits trucs à éparpiller dedans.

Alors dans l’ordre, pour celleszéceux que cela intéresse, voici les photos et les ingrédients.

Peler la citrouille, la couper en morceaux et zou, dans la casserole pour un bain bouillonnant/bouillant de lait. Stopper la cuisson lorsque la citrouille se délite.
P1040906 P1040907

Ajouter la tranche de brioche émiettée (du pain, ça marche aussi – je pense même que s’il est très sec il peut prendre un bain bouillonnant en même temps que la citrouille) et laisser gonfler :
 P1040908 P1040909

Lorsque le tout a tiédi, vérifier la consistance : s’il est trop sec, ajouter du lait jusqu’à ce que le mélange soit bien mouillé (d’aspect ‘beurk’ pour les non-initiés qui ne se doutent pas que cela sera délicieux une fois cuit).

Ajouter ensuite, au pif et en vrac : 
- un oeuf, 
- 4 ou 5 cuillères à soupe de sucre (le mieux reste de goûter la pâte pour ajuster)
- 1/2 cm de beurre (si si, le beurre peut se doser en cm, il suffit de trancher la plaquette)
- un peu de rhum-vanille, une pincée de sel, et puis pourquoi pas une noisette de ce beurre suzette rescapé de la Chandeleur…
Cela prend forme et sent déjà bien bon (bah forcément, entre le rhum-vanille et le beurre suzette…).

Verser dans des petites cocottes beurrées (vive les portions individuelles !) et saupoudrer de sucre.
P1040910 P1040911

Enfourner. Au bout de 10 minutes de cuisson, se rendre compte que l’on a oublié de mettre des pruneaux, ressortir une cocotte et procéder à une greffe de pruneau.
Remettre au four, à peu près le temps de faire la vaisselle, ranger la machine à coudre et finir une page de moleskine (30 à 40 minutes, sans aucune garantie puisque là j’ai fait à l’odorat et en prenant bien soin de ne regarder aucune horloge ou pendule, des fois que).

Sortir les cocottes du four… attrapper une petite cuillère… saliver au craquement de la croûte… et se ré-ga-ler ! Amélie, ce dessert est pour toi…
P1040912 P1040913 

C’est fondant, très moelleux, plus ‘aéré’ que le milla (mouais aéré n’est pas le bon mot, disons que ce n’est pas compact comme un flan), bien parfumé, en un mot un mariage très réussi : voilà le grand champion du top 5 de mes desserts préférés !

Yapuka lui trouver un nom...

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Commentaires
N
Je viens de découvrir le milla (c'est délicieux!) et voilà que tu nous proposes une version améliorée, il faut que j'essaye!!
J
Aaaaah voilà, c'est exactement l'aspect, c'est le mot que je cherchais !! <br /> <br /> Mais pour le goût, rien à voir... et c'est régressif à souhait (enfin, pour ceux qui ont mangé des millas et des dodines toute leur enfance)
M
mais c'est du gloubi boulga :)
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