Chez moi, on est fan de chocolat, au point que tout dessert qui se respecte doit contenir sa tablette de chocolat. Et même le chocolat se marie très bien avec plein de choses (poires, noix, orange, etc), je suis la seule à aimer… Une exception : la tarte chocolat-banane.

Un classique, testé et approuvé maintes fois, avec une petite particularité : je fais cuire les bananes. En général, on cuit la pâte à blanc, puis on dispose des rondelles de banane avant de couvrir de chocolat. Mais je préfère les bananes cuites, et puisque c’est moi qui cuisine, c’est moi qui décide ! Donc les bananes cuisent en même temps que la pâte, et la ganache vient après.

Et puis un jour, je lis cette recette de ma nouvelle ‘gourou’: les profiteroles démoniques de Michalak, par Valérie. L’ingrédient secret de la sauce au chocolat des profiteroles, c’est une banane mixée. En voilà une bonne idée… qui s’avère parfaite sur la tarte choco-bananes – rebaptisée en conséquence la tarte ba-choco-ba, avec double dose de bananes. La ganache a ainsi une belle épaisseur, sans être écoeurante (c’est quand même le risque avec la ganache). Voyez plutôt : 

Prière de ne pas se moquer de mes photos, la lumière était mauvaise (ainsi que la photographe), et c’est tout ce que j’ai pu sauver des gourmands !

Pour la recette, rien de compliqué (pour un moule à tarte de 26cm de diamètre):
- Couper 2 bananes en rondelles
- Etaler une pâte (brisée et maison, c’est meilleur), piquer et disposer les bananes
- Saupoudrer de deux cuillères à soupe de cassonnade et enfourner à 200°C pour 20 minutes environ (le temps que la pâte soit cuite)
- Préparer la ganache avec 20 cl  de crème liquide, 200g de chocolat et une banane en rondelles, à feu doux dans une casserole
- Mixer soigneusement la ganache, et verser sur la tarte cuite
- Laisser refroidir, dévorer.

La machine à coudre prend la poussière dort, les coupons de tissu fourrés à la hâte dans un tiroir bien pliés, les perles rangées dans leurs boîtes (si si !)… le silence règne, toute activité manuelle est en pause. Toute ? Non, les tubes de peinture résistent à l’apathie hivernale ! 

Résultat de cette résistance acharnée : des mail-arts, la solution rêvée pour gribouiller sans avoir à trouver quoi faire du résultat, puisqu’on l’envoie aux copines ! N’allez pas croire que je cherche à m’en débarrasser, c’est juste que je commence à manquer de place pour ranger tout ça…

Comment garder la trace d’un voyage ? Le plus souvent on prend des photos ; mais voilà : je ne suis pas douée en photo, les miennes me déçoivent toujours… et puis l’organisation n’est pas non plus mon fort (quel euphémisme). Il faut les classer, les coller dans un album, légender le tout. Mes photos de Martinique d’il y a 12 ans attendent encore.

Arrivent alors les carnets de voyage, la combinaison a priori parfaite (à mon gôut) du récit et du gribouillage, avec un peu de récup pour satisfaire mon côté ‘je-ne-jette-jamais-rien’. Après avoir vu celui de ma maman [initiée par Christophe Renoux , allez vagabonder sur son blog] sur la Chine et le Vietnam, ma décision était prise : pour mon prochain ‘gros’ voyage en Thaïlande, je ferai un carnet de voyage. Et dans l’immédiat, un séjour de quelques jours à Londres allait me permettre de tester l’affaire.

Je n’avais aucune attente particulière, et tant mieux : alors que j’adore gribouiller, je manque de pratique et de confiance pour représenter personnages ou paysages en quelques traits. Peu de dessin donc, vous ne verrez pas d’aquarelles ou de croquis sur mes pages. En revanche, ce carnet est l’occasion idéale de s’essayer enfin au ‘journaling’ que l’on retrouve sur tant de pages de mixed media. Cela m’avait toujours attirée, sans que je ne parvienne vraiment à me lancer :  je n’aime pas trop raconter par écrit  (malgré ce billet-fleuve), ou alors pour ne rien dire… Le carnet de voyage est donc l’excuse parfaite pour écrire, raconter, et s’entraîner à reproduire différentes polices d’écriture.

Quelques extraits :
   
(oui bon, on a aussi  cuisiné… il fallait en parler !)

Bilan : je ferai un carnet de voyage en Thaïlande, et je confectionnerai le carnet à la manière de Donna Downey, avec des inclusions par-ci par-là, et beaucoup de couleur ! 

Copier-coller en trois étapes :
1- La source : une photo de chez Megan (via Pinterest, comme d’habitude)
2- La copie n°1, chez Amélie 
3- La copie n°2, ici !

English version
3-steps copy-paste:
1- Initial mixed media from Megan
2- Paste n#1 by Amélie
3- Paste n#2 by me!

Et les 3 versions côte-à-côte / all 3 side-by-side:

Hier soir, pour changer de la soupe de citrouille, j’avais envie de vert, et de vert ‘qui envoie’. Pas un truc à l’eau tout fade, ni noyé dans de la béchamel. Une salade péchue, voilà la solution. Fillette n°1 et moi nous sommes régalées. N°2 a râlé (qui a dit “comme d’hab” ?), Mr Speed terrassé par la grippe n’a pas senti grand chose.  Je déclare cette salade un grand succés ! La recette ? J’y viens, mais tout d’abord…
Tout a commencé chez Lady and pups, ma dernière tocade en matière de blog de cuisine. Des recettes fortement asiatiques, que je serais bien incapable de reproduire mais qui me font saliver. Alors oui, c’est en anglais, mais il existe une version traduite… en chinois ! Pour les anglophones allez y faire un tour : le texte est savoureux, les recettes alléchantes, et les photos… ahhhh, les photos…

L’une des recettes est relativement simple et rapide : 5 minutes scallion fat noodle. Des nouilles à la ciboule et au gras (de porc) prêtes en 5 minutes. C’est devenu un classique du midi, tellement cette recette est rapide et goûtue. Le rapport avec la salade ? Attendez…

Chez Lady and pups toujours, la découverte du wek-end dernier, c’est la Salade d'herbes thaï et chips maison. La traduction est approximative, mais regardez-moi cette photo :

Mes papilles gustatives ont frétillé pendant 2 jours, et le samedi soir j’ai craqué. Herbes, mandoline, friteuse, 3 cobayes, c’est bon, j’ai tout ! Une légère hésitation à la lecture des ingrédients : de la menthe (je n’aime pas la menthe en cuisine, elle écrase toutes les autres saveurs), et de la coriandre (Mr Speed et n°2 n’aiment pas. Bon, n°2 n’aime pas grand chose en ce moment)… tant pis, je me lance. Pas de basilic thai, je remplace par du basilic ‘normal’ (en hiver… pffff….), et je rajoute de la mâche, parce que je me doute bien que toutes ces herbes ne vont pas plaire aux enfants.

Et là… une explosion dans la bouche ! L’acidité  de la sauce casse le côté gras des chips, les herbes se marient à merveille, ce mélange de pommes de terre croustillantes et d’herbes bien relevées, c’est très très bon – alors que bon, le concept ‘chips en salade’ n’est pas des plus appétissants. Vous voyez se profiler la salade improvisée ? Elle arrive…

Nous avons donc d’un côté la ciboule poêlée, tout droit venue de la recette de noodles, et un mélange d’herbes à décoiffer les papilles : de quoi donner du caractère à quelques légumes plus modestes en goût. Traduction : il reste plein d’herbes, il faut en faire quelque chose, et tous ces légumes là, ils vont se gâter si on ne les mange pas. Pffff, ok, on mélange tout et on dira que c’est une salade ‘fusion’ (ça sonne mieux que ‘fond de frigo’).

Place à la star…

On ne se moque pas de mes non-talents de photographe s’il vous plaît.

- Un lit de mâche
- Une poignée de haricots plats (coupés en biseau et cuits al dente)
- 2 avocats
- Une botte de ciboule taillée en lanières et poêlée (cf 5 minutes scallion fat noodle)
- Quelques morceaux de patate douce rôtie au four
- Herbes et sauce de la salade de chips, c’est-à-dire : une poignée de menthe, coriandre et basilic, 3 cs de jus de citron vert, 2 cs de fish sauce ou sauce soja, 1 cs d’huile neutre

Ces quantités nourrissent 1 appétit d’oiseau + 1 ‘j’aime pas’ + 1 malade + 1 adulte normal. Donc 2 adultes, probablement.

Ouhlà c’est très très vert tout ça…pas étonnant que n°2 n’aime pas.

Eloignez les regards innocents (bon ce n’est pas non plus du classé X, mais on ne sait jamais).

Couleurs et courbes toutes douces pour ce petit carré rose :

Je pense y travailler encore un peu, pour adoucir le collage du haut… à suivre !

Changement radical de couleurs , tout en restant dans le style: collages, applats de couleur, et un personnage… à moustache !
Peinture et collage sur carton alvéolé

Celui-ci aussi revient de loin, car au départ le fond était noir, et le croquis repésentait une tête de lion. On distingue encore la crinière, dans les reliefs du papier, sous le bleu-vert…

English version
Hi Bill! Here is a drastic change in colors, but the same style (maybe I’m stuck?). This piece of cardboard was first painted black, and I sketched a lion head. For some reason I couldn’t make it work, something wrong in the perspective once the mane was collaged (you can still see the relief under the teal circle). And so I painted all over it, and added this nice chap in a hat.  Say hi, Bill!

 
Despite many, many layers, the cardboard honeycombs still show…

Au programme cette année : des couleurs, des collages, de la peinture ! (et peut-être une plus grande assiduité ici, on ne sait jamais)

Et pour bien commencer, un petit “tableau” qui revient de loin : au départ, le fond était vert anis… il donnait un air triste et froid au petit personnage (qui était d’ailleurs une chouette). Place au corail our réchauffer l’ensemble ! Très girly je vous l’accorde, mais parfois il est bon de rester dans sa palette-doudou.

Mixed-media multi-couches et multicolore

Un peu de rose aujourd’hui, car cela faisait bien trop longtemps que l’on n’en avait pas vu sur ces pages… Et avec le rose, quoi de mieux qu’une fleur ?
Alors bon, on dirait bien que les bords sont un peu de travers, ça ne fait pas très sérieux tout ça. Et pourtant, le carton sur lequel tout ce joyeux bazar est collé-peint-crayonné-scotché est bien droit – mais aussi bien épais, et difficile à photographier. On s’en moque un peu, en mixed media on ne cherche pas forcément l’ordre et la symétrie… (comment ça ‘si’ ?)

Allez, quelques gros plans :

Et attendant la nouvelle année (et son nouveau look, soyons fou), bonnes fêtes à toutes et tous !

Les derniers arrivés en prévision du marché de noël :
  

1, 2, 3 tours, en sautoir ou en bracelet, seul ou superposé… on ne s’en lasse pas !